Manda Spring, un projet au coeur de l’éducation..
Née en 2007 et soutenue principalement par le Conseil Général de l’Essonne.
Manda Spring est une association qui organise des séjours de rupture à Madagascar. Elle accueille, pour une durée moyenne de 9 mois, une dizaine de jeunes adolescents français qui sont âgés de 14 à 21 ans et qui sont en difficulté sociale ou familiale. Les jeunes relèvent des services de l’aide sociale à l’enfance des Conseils Généraux.

Durant leur séjour à Madagascar, les jeunes bénéficient d’expériences de vie en milieu naturel et traditionnel, notamment au travers d’actions solidaires et humanitaires. L’objectif est qu’ils redécouvrent les valeurs fondatrices de la citoyenneté et qu’ils retrouvent un équilibre personnel et qu’ils (re)prennent confiance en eux.
Tout au long de leur parcours, des professionnels de l’éducation les aident à se reconstruire et les accompagnent dans la réussite de leurs projets.
..créé par deux personnes dévouées
Le projet d’accompagnement de jeunes adolescents français a été réalisé par M. ABDELLI Farid, travaillant en ce temps comme coordinateur pédagogique au foyer les Linières du Prado Rhône-Alpes en France et M. RAKOTOMIANINA Haingonirina, assistant parlementaire, chargé du cabinet du Président de la commission sociale et communication auprès du Sénat à Madagascar.
Ils ont eu l’idée de monter ce projet, selon le concept de l’École de la vie, où la découverte d’un pays et d’une autre communauté est utilisée comme un véritable moyen pédagogique pour que le jeune apprenne des choses essentielles de la vie : Aller à la rencontre des gens, supporter un mode de vie différent, constater que l’apprentissage de la culture générale ne s’arrête pas aux murs de l’école.

Pourquoi avoir choisir Madagascar ?
Le choix de Madagascar comme pays d’accueil en séjour de rupture, résulte surtout sur le mode d’instruction et d’éducation encore plus authentique.
Quand j’avais 18 ans, j’ai découvert Madagascar qui est un pays merveuilleux. En parallèle, J’ai fait mes études dans le domaine du social. J’ai constaté que tout cela correspondait à un tel projet lié aux différences sulturelles.
Farid A.
Je suis originaire de Madagascar. Dans mon pays, la coutume est basée sur le fihavanana qui est une forme de lien social liée à l’esprit de famille, de solidarité et d’entraide. C’est en voyagent en France que j’ai pu constater que la situation est complètement différente: Les jeunes ont plus de chance. Ils ont plus d’aides venant de l’État. Leur faire découvrir Madagascar, avec une culture dissemblable, pourrait donc les aider à évoluer et avoir une nouvelle perception de la vie.
Haingonirina H.